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Questions générales

Dans cette section, vous trouverez des questions plus générales liées au thème de la résistance et que nous vous invitons à discuter avec vos pairs.

Qu'est-ce que la résistance?

Pendant longtemps, la confrontation armée directe et l’opposition politique étaient considérées comme seules formes de résistance. Au cours des dernières décennies, l’historiographie internationale a eu tendance à élargir la définition, en incluant également des formes civiles de résistance, qui n’étaient pas nécessairement le fait de groupes organisés, par exemple l’aide et le secours apportés à des personnes persécutées, en particulier des Juifs. Les chercheurs distinguent souvent différentes échelles de résistance, allant du comportement non-conformiste, de la dissidence, du refus de suivre les ordres, du soutien aux persécutés, de la protestation ouverte, à l’action directe contre les occupants et les collaborateurs, qui peut également revêtir de nombreuses formes, armées et non armées. Toutes ces formes de réactions peuvent-elles être qualifiées de résistance ? Et le mot « résistance » est-il toujours le meilleur terme pour désigner la lutte contre l’Allemagne nazie ? Par exemple, en Yougoslavie, au sein du mouvement des Partisans dirigé par les communistes, le mot équivalent otpor n’était que rarement utilisé ; d’autres termes dominaient, tels que borba (lutte) et oslobođenje (libération). La « résistance » et la « lutte de libération » sont-elles identiques ?

 

Quels sont les mots clés pour parler de résistance?

Résistance en Europe ou résistance européenne?

Des groupes et des mouvements de résistance ont existé dans tous les pays d’Europe. Ils agissaient souvent de manière isolée, dans des circonstances très difficiles, et étaient rarement en contact avec les groupes d’autres pays. En même temps, ils étaient quand même au courant de l’existence de mouvements agissant ailleurs et considéraient leur propre combat comme faisant partie d’une lutte commune contre l’Allemagne nazie et son occupation de l’Europe. Le fait que le gouvernement britannique ait soutenu des groupes de résistance dans de nombreux pays occupés en Europe a constitué un facteur d’unification important.

– « Résistance en Europe » ou “résistance européenne” : comment expliqueriez-vous ces deux termes et la différence entre eux ? Lequel de ces deux termes privilégieriez-vous pour parler de la résistance dans un contexte européen, et pourquoi ?

– Lorsque vous observez les récits de résistance de Bosnie-Herzégovine, de Croatie, de France et d’Allemagne, y voyez-vous davantage de similitudes ou de différences ? Quelles sont les différences ? Quelles sont les similitudes ?

 

Remarque : il est important d’éviter les généralisations simplificatrices concernant des pays tout entiers sur la seule base de certains récits de cette plateforme.

La résistance et moi
  • Où et quand avez-vous entendu parler pour la première fois de la résistance ? À l’école ? Par vos parents ? Par des livres ou des films ?
  • Avant de consulter ce portail : que saviez-vous de la résistance – dans votre propre pays ? Dans d’autres pays ?
  • Supposons que vous appreniez que votre grand-père ou votre grand-mère a fait partie d’un groupe de résistants pendant la Seconde Guerre mondiale et qu’il ou elle est encore en vie : qu’aimeriez-vous lui demander ?
  • Considérez-vous les résistants comme des héros ? Expliquez votre réponse.

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